Savais-tu que

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À 14 ans, j’ai déclaré à ma mère que “quand je serais grande, je serais danseuse de french cancan et professeur de danse”. Je n’ai jamais su dire d’où m’est venue cette histoire de french cancan car à l’époque, je n’en avais jamais vu!

En revanche, j’avais démarré la danse à mes 5 ans et ça c’était très rapidement transformé en passion.

J’ai eu “la chance” de réaliser mon rêve et je suis effectivement devenue danseuse de revue, et ce pendant 8 ans.


Je mets des guillemets car ce fut aussi 8 années très difficiles émotionnellement parlant car le monde du spectacle n’est pas tendre et je ne rentrais pas dans les standards attendus pour le Sud.


Alors que les grands cabarets parisiens exigent un minimum de 1,72m pour être sur scène, dans le sud, plus on est petit, mieux c’est. Alors avec mon 1,75m, je ne passais pas inaperçu…

Bref, les années se sont enchaînées, j’ai eu la surprise de me découvrir enceinte au mois de juillet 2014, à deux mois de passer mon examen pour être professeur. Ma fille a donc eu la joie de participer à ma réussite et j’ai validé la deuxième partie de mon rêve de petite fille.


Et puis elle a pointé le bout de son nez et c’est comme si toute ma vie avait volé en éclat.


J’avais toujours voulu être mère du plus loin que je me souvienne sauf qu’en vrai, c’était l’enfer. Je me revois traverser les journées en n’espérant que le moment où elle serait couchée, anxieuse d’une nouvelle journée à tenir. J’avais l’impression d’être complètement vide et de ne plus savoir quoi faire.

Mon couple déjà vacillant avant son arrivée a fini d’exploser et à peine 1 an 1/2 après sa naissance, nous avons finalement divorcé.


Je suis partie 3 mois chez mes parents, avec un enfant, sans emploi car j’avais arrêté d’enseigner pour un projet d’expatriation qui n’a jamais abouti, et une grosse dépression.


La vie a continué son train. Nouvel emploi, nouvel appartement. Une seule constante: les moments avec ma fille étaient infernaux.

Je garde en mémoire les pleurs et cris incessants, les crises de colère épouvantables et moi pleurant dans ma chambre en me demandant quand ce cauchemar se terminerait...


Nouveau compagnon. Nouvelle tentative, nouvel échec. On prend les mêmes et on recommence. J’avais refait avec lui comme avec le précédent et donc forcément, ça n’avait pas marché.


Le jour où j’ai appris que mon dossier pour mon nouvel appartement était accepté, je partais à mon premier week-end de cercle de femmes.

C’est là que toute ma vie a basculé

J’avais déjà entamé depuis quelques mois des séances de kinésiologie et un peu de méditation mais je ne m’attendais pas à ce raz-de-marée.


Je suis arrivée le vendredi soir à 18h dans une vieille maison familiale pour retrouver un groupe d’une quinzaine de femmes. Ensemble nous avons partagés des choses incroyablement fortes et profondes et j’ai pu faire comme un état des lieux de ma vie. Et le constat n’était pas brillant.


En fait, rien n’allait et j’ai pu sentir à quel point je m’étais éloignée de tout ce que j’espérais de ma vie. J’ai aussi renoué avec de vieux souvenirs d’enfance tellement douloureux que je les avais cachés très loin au fond de moi. Ca a été tellement compliqué et à la fois tellement salutaire.

Quand je suis rentrée le dimanche soir, quelque chose avait changé mais je n’en avais pas encore conscience. Ce cycle de cercles de femmes a duré un an, réparti en 5 week-ends au fil de l’année.


J’ai démarré une thérapie en soins énergétiques pour accompagner tout ce qui refaisait surface pendant les cercles. Notamment d’autres vieilles blessures que j’avais carrément oubliées, effacées de ma mémoire et qui avaient resurgit d’un week-end à un autre.

Ce fut extrêmement douloureux

J’ai enchaîné les cercles de femmes, puis le tantra, le chamanisme et les constellations familiales, et ces week-end étaient une véritable bouffée d’air frais malgré certains moments difficiles vécus en structures.


C’était comme renouer avec une part profonde, instinctive et authentique qui m’attendait depuis toujours.


Certaines facettes de moi, que je considérais plus comme des défauts ou des excentricités trouvaient enfin leur place.


J’avais enfin le droit d’être hypersensible, de laisser aller mes émotions dans leur intensité, le droit d’être en colère, puis d’être en joie.

J’avais enfin le droit de me sentir reliée à la nature, à la Terre et je pouvais me reconnecter à l’invisible, à l’énergie qui nous entoure au-delà de ce que nos yeux peuvent percevoir.


Au fil du temps, ma vie a commencé à changer, à s’alléger.

Les journées se sont faites moins difficiles, il y avait enfin des moments de répits et de joie avec ma fille.

Comme bon nombre d’entre nous, j’ai décidé de déménager suite au confinement du COVID. Je suis partie de Toulon pour une petite ville pas très loin où je donnais mes cours de danse.

Je me suis retrouvée dans un champs et ça a été une nouvelle étape de transition pour ma fille, pour moi et pour mon chemin.


C’est dans ce lieu que j’ai enfin réussi à devenir maman, à prendre ma place et à me sentir capable de m’occuper d’elle. Ma fille avait alors 6 ans.


Il m’aura fallu tout ce temps pour guérir de mes plus grosses blessures personnelles et transgénérationnelles. Pour comprendre mon histoire et tous les blocages qui en ont résulté. Alors, au milieu de la nature, enfin, les choses ont commencé à s’apaiser.

C’est aussi là que j’ai décidé de démissionner de mon poste et me lancer dans une nouvelle formation pour me reconvertir et devenir Femme Médecine.


Ce furent 3 nouvelles années intenses, transformatrices et riches d’enseignements avec un objectif pour moi: mettre du soin sur la souffrance.


J’ai appris tellement de choses durant ces 5 dernières années.


Des choses que j’aurais aimé connaître bien avant, qui auraient pu m’être vraiment utiles et m’épargner beaucoup de difficultés, que j’ai l’envie aujourd’hui de partager toutes ces connaissances qui sont le fruit des enseignements reçus et de mon expérience personnelle.

C’est ma mission personnelle, accompagner celles et ceux qui en font la demande sur leur propre chemin. Afin de prendre soin de leurs histoires et de leurs blessures, renouer avec tous leurs potentiels et leurs forces, pour vivre enfin libre et heureux.